Faites vous parti de ces personnes qui, malgré les coups durs, continuent d’avancer, se blindent jusqu’à ne plus ressentir ? Peut-être avez-vous dans votre entourage, une personne qui parait tout encaisser, supporter vents et marées ? Ne pas ressentir d’émotion ou du moins les laisser de coté pour faire face est une chose qui nous connaissons tous. Mais est-ce bien normal si vous fonctionnez de la sorte à chaque fois? Est ce bon pour votre santé?
Pourquoi je ne ressens plus d'émotion?
Ne pas ressentir d'émotion pour ne pas souffrir
Suivant les évènements que l’on vit, nous avons tous de multiples manières de réagir. S’effondrer, angoisser, extérioriser ou au contraire, enfouir, cacher ses émotions pour continuer, ne pas se lamenter et aller de l’avant. Si cela est perçu comme héroïque, il s’agit bien souvent d’un fonctionnement de notre cerveau comme mécanisme de défense. Le cerveau se « déconnecte », la plupart du temps, de façon inconsciente pour vous protéger. Il est alors difficile d’identifier et de reconnaître ses émotions. C’est une façon d’anesthésier ses émotions pour ne pas être vulnérable quand la douleur devient trop intense.
Malgré cette protection apparente, ne plus rien ressentir pour ne plus souffrir, ne veut pas forcément dire que vous serez protégé pour autant. Cela n’est pas un mécanisme sain avec lequel on peut vivre. En effet, il vous permettra simplement de “survivre”.
Ne pas ressentir d'émotion pour continuer de vivre
Ne pas ressentir c’est aussi poursuivre votre vie sans embuches, continuer à faire face à ce qui vous arrive. Si cela peut fonctionner un temps ou en apparence, vous savez au fond que quelque chose ne va pas.
Votre entourage peut aussi se rendre compte que vous n’êtes plus tout à fait la même comme anesthésié et que vous relativisez beaucoup. Si cela est à la fois vrai, ça ne l’est pas complètement. En réalité, vous luttez entre vouloir ressentir, mais ne pas réussir à éprouver. Progressivement, la personne ne ressent pas d’émotions sans s’en rendre compte, et ne se rappelle plus ce que c’était de ressentir. Ce mécanisme de défense va également jusqu’à ne plus ressentir d’émotions agréables telles que le plaisir ou la joie.
Comment faire face à ces émotions enfouies?
Une question de tempérament
Tout d’abord nous n’avons pas les mêmes tempéraments en fonction de nos vécus, éducation, culture, caractère de base, modes de vie… Des personnes sont donc bien plus extraverties et ont l’habitude d’extérioriser leurs émotions, d’autres auront tendance à les garder pour elles. Elles mettent alors de côté leurs ressentis pour pas inquiéter, pour aller de l’avant ou pour tout un tas de raisons. Malgré votre tempérament il est bon de pouvoir trouver le bon équilibre entre garder et extérioriser ses émotions car cela contribuera à votre santé mentale et physique.
Trouver la racine du probème
Parfois l’origine est très claire, un évènement, un deuil, accident, un traumatisme repérable d’emblée. Dans d’autres cas, il y a une accumulation d’évènements paraissant plus « petits » et un évènement est comme la cerise sur le gâteau et cause la véritable déconnexion du cerveau. La personne se blinde alors davantage pour faire face. La nécessité alors de demander l’aide d’un psy permet de revenir sur ces différents évènements afin de les repérer et de les « retraiter ».
Apprivoiser vos ressentis
Être à l’écoute de votre corps permet de se réapproprier son vécu : les sensations corporelles sont des indices pour savoir ce que vous ressentez. Cela permet également d’associer les sensations à une émotion éventuelle. Ce travail qui se fait petit à petit permet aussi de reconnecter le corps à la psyché.
Accepter votre vulnérabilité
Rappelez vous, nous sommes humains avec nos forces et vulnérabilités. Vivre, c’est affronter des défis, construire des projets, faire face à l’improbable et trouver une sérénité. Il est alors indispensable que vous puissiez aussi accepter que, de temps en temps, la souffrance vous mette à l’épreuve.
Vous serez bien plus fort en pouvant assumer de ressentir de la faiblesse, du découragement, de la tristesse. La personne « forte » est celle qui peut vivre ces moments difficiles avec toute sa palette d’émotions désagréables et qui pour autant arrive à aller de l’avant pour poursuivre sa vie.
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